Sauge

La sauge officinale (Salvia OFFICINALIS) est un sous-arbrisseau de la famille des Lamiacées, souvent cultivé dans les jardins comme plante condimentaire et officinale ou tout simplement pour la beauté de son feuillage et de ses fleurs. On l'appelle aussi herbe sacrée ou thé d’Europe.

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"L’herbe qui sauve", mérite bien son nom. Reconnue universellement depuis des siècles, l'infusion de ses feuilles et de ses fleurs, est réputé être tonique pour les nerfs, stimule la circulation, régule le cycle menstruel, facilite la digestion et soulage le foie ou les estomacs fatigués. Antiseptique, la sauge possède la propriété de lutter contre les rhumes, les angines et les états grippaux. Elle est prescrite aux dépressifs, aux anémiques, aux convalescents et pour lutter contre la fatigue intellectuelle. La sauge soulage les douleurs rhumatismales, les migraines et fait baisser la température. Les bains de bouche traitent les petits problèmes buccaux. Les druides gaulois croyaient même que la sauge avait le pouvoir de faire ressusciter les morts. Son nom est déjà une sorte de diplôme d'efficacité puisque Salvia vient du latin salvare qui signifie « sauver », « guérir » ; c'est une des plantes sacrées des anciens. Les druides gaulois croyaient même que la sauge avait le pouvoir de faire ressusciter les morts. Les Romains la récoltaient avec un cérémonial spécial, sans l'intervention d'outils de fer (or, on pense que les sels de fer seraient incompatibles avec la sauge), « en tunique blanche, les pieds nus et bien lavés », après avoir sacrifié au préalable avec du pain et du vin. Ses effets dus à son huile essentielle et la présence d'un œstrogène avaient déjà été observés aussi bien par les Romains que les Égyptiens. Pendant tout le Moyen Âge, elle reste une plante primordiale et entre dans de très nombreuses préparations : Eau d’arquebuse, Eau céleste, Eau impériale, etc. Elle fait partie des plantes dont la culture est recommandée dans les domaines royaux par Charlemagne dans le capitulaire De Villis